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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 06:31

 

Guillaume.jpg

 

Je ne résiste pas de vous faire écouter cette chanson d'un ami.

 

Il tient un blog Le nouvel os qui vaut le détour.

 

Bravo Guillaume !

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 20:21

Nous convions tous ceux et toutes celles qui sont intéressés par la théorie de l'évolution. Non seulement, le sujet mérite le déplacement mais, plus encore, les qualités pédagogiques et oratoires du conférencier sont époustouflantes. Assurément, à ne pas manquer !

 

Conf-ADLPF.jpg

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 13:41

 

La presse nous apprend que, depuis le 1er septembre, une vingtaine d'écoles de Saint-Pétersbourg ont rejoint les dix-neuf régions russes qui expérimentent actuellement dans leurs établissements les "Bases des cultures religieuses et éthique laïque".

 

Afin de mieux vous permettre ce décodage de la mesure, il s'agit, au sein de l'empire, de diffuser les saines notions de base des quatre religions officielles de ce pays : orthodoxe, islamique, bouddhique et juive. Sympa cette affaire ! Comme par hasard, elle arrive pile avec la restitution officielle des biens religieux confisqués par ces affreux athées marxistes ...de la "belle époque" soviétique.

 

Livre-Atheisme2-copie-1.jpgCette sinistre affaire d'embrigadement nous permet de rebondir afin de vous présenter un sympathique ouvrage co-édité par Les Editions libertaires et Les Editions ICEM-Pédagogie Freinet. : Athéisme, une conviction, une attitude. Il s'agit d'un BT sur l'athéisme qui ne manque pas d'intérêt. Comme quoi tout peut s'expliquer rationnellement, même par de jeunes auteurs qui viennent des classes de collèges et de lycée.

 

Un vrai moment de bonheur que la lecture de ce livre. Il marque sa différence face à un monde qui, sous des apparences trompeuses de respect des cultures, développe du conflictuel à tire-larigot.

 

N'hésitez pas à le commander auprès de l'éditeur.

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 07:17

C'est pour bientôt...

 

BurqaCela y est ou presque : la nuit précédente, les députés ont commencé à débattre du projet de loi contre le port du voile intégral concocté par le gouvernement. Il sera très probablement adopté et il ne restera plus qu'aux sénateurs, après les vacances, à suivre l'exemple de leurs collègues Bien sûr, cela n'apparaît pas comme une surprise tant la pression sur cette question a été forte.

 

Cette loi aura politiquement le mérite d'être facilement revendiquée et exploitée par tous ceux qui, quelque part, soit de manière frontale ou soit plus hypocritement, souhaitent en découdre avec l'immigration, ce qu'elle représente et ce qu'elle sous-tend comme problèmes réels et supposés. Les avis contraires pris par le Conseil d'Etat, le médiateur de la République et par la Cour européenne des droits de l'homme ne changent rien au choix opéré par la représentation nationale. Les quelques auto-proclamés purs et durs de la défense de la laïcité, du type Riposte Laïque, sont rassurés. Les millions de pétochards qui portent fièrement béret et baguette de pain le sont tout autant. Ah, enfin ! tous ces milliers de politiciens, fiers de leur statut de représentants de la vox populi des terroirs, ne pourront que mieux rouler des mécaniques par la puissance du rempart qu'ils ont ainsi construit.

 

Pourtant, nous sommes intimement convaincu que cette loi ne résoudra rien si ce n'est un monde des apparences. Elle ne développera pas une réelle pratique laïque de nos institutions avec ses citoyens. Bien au contraire, pour une partie - certes très minoritaire - de nos semblables musulmans, elle ne peut que développer : rancœurs, excitations et de nouveaux degrés de provocation.

 

imam gendarmeCette loi n'a pas, non plus, pour vocation de jouer un rôle de facilitateur du vivre ensemble laïque entre tous les citoyens. Nul n'ignore que depuis belle lurette, la laïcité à la française subit de nombreux revers. Ici ou là, dans des communes et dans des établissements publics, elle se vit comme un véritable échec. Les politiciens qui votent cette loi en sont les premiers responsables sur leur secteur. Les personnels représentant la puissance publique le sont également car nombre d'entre-eux, pour diverses raisons dont la peur, n'osent appliquer la réglementation en vigueur. Voire même l'administration en rajoute en créant des postes très particuliers dans la fonction publique  comme, ci-contre, dans l'armée. Des exemples problématiques en voulez-vous ? en voilà. Dans certaines piscines, dans les cantines scolaires, dans des zones urbaines envahies par l'alimentaire halal, dans des grandes villes où, le vendredi, des rues sont barrées pour cause de prière...

 

Ce vivre ensemble a vécu, si tenté qu'il ait un jour réellement existé, et n'empêche pas le développement de cultures communautaristes.

 

Pourtant, ceux qui défendent cette loi l'affirment haut et fort : ils sont pour la liberté avec un grand "L". En votant cette loi, ils portent un sérieux coup à la liberté d'aller et de venir dans l'espace public. Un espace si vaste et si indifférencié qu'il réduit en une portion étriquée l'espace privé qui reste à tout à chacun. Quelle belle leçon de contradiction ainsi offerte par tous ces grands défenseurs des libertés face à une société toujours plus contraignante. Les voici pris la main dans le sac !

 

"Protéger", "dignité de la femme", "repli communautaire", etc., que ne dit-on pas pour justifier cette loi d'interdiction générale qui ne peut être qu'une nouvelle atteinte à la liberté de circuler pour des femmes qui ont opté volontairement ou non - c'est leur problème - pour le déguisement religieux de leur choix ? Pendant ce temps et en raison des liaisons dangereuses de tout ce petit monde ci-dessus désigné avec les confréries religieuses et avec les "grands frères" dans les quartiers chauds, qui se soucient vraiment du détricotage quotidien, permanent et tous azimuts de la laïcité ?

 

Pourtant (c'est le dernier), le vrai et le fond du problème est là. Sans risque, les politiciens font ce qui les arrangent et très rarement, à moins d'y être acculé, ce qui dérange leur business électoral. Je doute qu'un jour on veuille régler correctement les problèmes posés par une véritable organisation laïque de la vie en société. A moins d'opérer un bon coup de balai auprès des apprentis-sorciers et profiteurs de tous poils qui dirigent nos vies ...et nos cités.

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 14:38

C'est un grand classique, archi connu mais qui fonctionne toujours autant : "Au lieu de s'occuper des problèmes de logement et de chômage, le Parlement a voté une loi d'interdiction de la vente d'alcool aux musulmans*." C'est ainsi que l’on fait au Bahreïn, selon le journal Al-Wasat*. C'est aussi le cas en France où des politiciens en herbe –ou pas - et le gouvernement se sont polarisés sur l'affaire du voile islamique. Nous aussi sommes pourtant confrontés, comme dans cet émirat du golfe persique, aux mêmes et dures réalités des problèmes économiques et sociaux engendrés par le système capitaliste. La mondialisation nous envahit en tout, même dans les techniques de manipulation de l'opinion publique. A s'y méprendre, méthodes et recettes se confondent.

 

F.voilees.jpgAprès la mise en place, en juillet 2009, de la Commission parlementaire Gérin nous avons clairement et très rapidement affiché notre position d'hostilité à toute loi sur cette question. N'en déplaise à tous les "amis" pro-loi, pétitionnaires ou non du texte : "Halte à la burqa et au voile, symboles de la soumission des femmes et de l’offensive islamiste" diffusé par Riposte Laïque, nous maintenons notre hostilité sur cette question. N'en déplaise à tous les politiciens qui jouent avec "cette cinquième roue du char de l'Humanité, qui fait tant de bruit, et qu'on appelle, en style gouvernemental, l'Etat"**, et qui ne préconisent ni réflexion ni action laïques, tant auprès des personnels ayant autorité qu'auprès de nos concitoyens qui jouissent d'un cadre laïque des libertés publiques.

 

L'intempérance législative reste toujours une recette facile d'emploi pour tout pouvoir cherchant la séduction plutôt que d'assumer, en profondeur, sa responsabilité de gouvernance .

 

 

* in Courrier International du 12 mai 2010.

** Proudhon, Système des contradiction économiques, tome I),

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 14:29

 

Pour en savoir plus sur Guillaume Haubois :
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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 10:43

 

Défendre la laïcité d’accord ! Appliqué sans exception, malgré qu’il en existe beaucoup, ce principe reste pour nous essentiel. Il définit une conception de la vie en société qui nous semble philosophiquement juste. Toutefois, nous savons bien que cette défense ne saurait être satisfaisante.

Dessin V.HugoDéjà, au début du XXe siècle, les militants du Sillon (mouvement démocratique catholique dont seront issues les confédérations CFTC et CFDT) définissaient ainsi leur action par la voix de leur leader Marc Sangnier : « nous demandons à tous ceux qui veulent transformer la société présente, dans le sens de la république démocratique, telle que nous l’avons définie, de ne pas se repousser mutuellement à cause des convictions philosophiques ou religieuses qui peuvent les séparer, mais de marcher au contraire la main dans la main, non pas en renonçant à leurs convictions, mais en essayant de faire, sur le terrain des réalités pratiques, la preuve de l’excellence même de ces convictions personnelles ». … « C’est ce que, très humblement, nous essayons de faire chaque jour au Sillon. Le terrain que nous avons choisi est le terrain de l’effort laïque, républicain et démocratique, mais ce qui nous distingue de beaucoup de républicains et de démocrates, c’est que nous ne craignons pas de dire où nous trouvons notre force morale, et d’affirmer nos convictions religieuses ». (Discours prononcé à Limoges le 27 octobre 1907).

L’actualité de tels propos reste assez surprenante et montre aussi la frontière qui nous sépare de ce courant de pensée. Frontière souvent subtile que les hommes politiques, soumis aux lobbies et aux influences des cultures bien pensantes, se sont évertués à rendre poreuse de manière à favoriser la représentation des courants religieux au détriment du courant mécréant majoritaire dans le pays. Faut-il rappeler le positionnement de l'actuel président de la République ?

L'affaire du projet de loi en préparation contre le port de la burqa ne change rien à cette dynamique de dénaturation de la laïcité. Le Canard Enchaîné du 5 mai 2010, reprenant lui-même un extrait du Parisien (28/4) cite les propos du député UMP Bernard Debré : "Soit on va jusqu'au bout, soit on a un million de voix qui partent au Front national". Cette affirmation justifie cette probable et future loi de circonstance et - à nos yeux - souligne aussi dans quelle galère bizarre certains laïques, à leur corps défendant espérons-le, se trouvent embarqués.

Défendre la cause de la laïcité certes, mais il nous semble nécessaire de ne pas faire n'importe quoi et d'aller bien au-delà ! Sa défense ne peut être qu’une faible partie immergée de nos positions philosophiques. On ne saurait trop insister sur ce point au risque d’être confondu, amalgamé et noyé dans ce bien curieux melting-pot formé actuellement par tous ceux qui se revendiquent de la laïcité « spécificité » française et dont les intérêts restent fort divergents, voire très nauséabonds. La situation présente ne saurait nous satisfaire et c’est pourquoi nous en appelons au développement d'une société libérée des chaînes de la croyance religieuse, facteur de haine et de guerre.


 

NB. Nous vous signalons que la campagne de signatures appelant à la défense de l'Ecole publique reste, plus que jamais, d'actualité. Pour signer, merci de cliquer sur ce lien.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 17:28

 

En ces jours de Pâques, souhaitons que ce montage humoristique contribue à évacuer une partie - aussi infime soit-elle - de cette terrible souffrance endurée par des milliers d'enfants...

HONTE

à tous ces hommes d'église !

 

Sot-d-homme.jpg

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 17:59

Le scandale planétaire

des prêtres catholiques pédophiles

Pourquoi ?

Plantu Le Monde 26.3.2010Pourquoi, mais pourquoi diable –c’est le cas de le dire ! – la planète entière retentit-elle des scandales à répétition de la pédophilie ecclésiastique catholique ? Pourquoi les prêtres catholiques par milliers et pas les maçons, ni les menuisiers, ni les avocats, ni les employés de banque, ni les forgerons, ni les garçons de café, ni les commerçants, ni les agriculteurs, ni les députés, ni les journalistes, ni les juges, ni les rabbins, ni les mollahs, ni les acteurs, ni les chanteurs, ni les terrassiers ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Car enfin, dans un contexte social donné on compte généralement plus d’avocats que de curés, autant de députés, de juges, de journalistes, plus de maçons et de toutes les autres professions que de prêtres ! Alors, pourquoi diable faut-il que si abus sexuels sur des enfants et des adolescents il y a ce soit 99 fois sur 100 le fait du prêtre de service, évêque, curé, vicaire, aumônier de camps de vacances ou enseignant en institut catholique ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi diable, enfin ?

 

Eléments de réponse

Définition

Venu du grec païs-paidos, l’enfant et philéïn le verbe aimer, le mot pédophile est donc censé désigner une personne aimant les enfants et les adolescents. Il en est de même du mot pédéraste, le verbe éraô y ajoutant une connotation de tendresse. Malheureusement pour la pureté originelle de langue française, ces deux vocables ont été dévoyés de leur étymologie initiale pour désigner des auteurs d’abus sexuels commis sur des enfants et des adolescents, car ni le pédéraste ni le pédophile n’aiment les enfants et les adolescents qu’ils souillent et violent : le pédophile comme le pédéraste n’aime que lui-même et il le prouve bien, hélas, en traitant ses victimes comme il le ferait d’un vulgaire sextoy, gadget sexuel bon à jeter après usage.

Or, il se trouve que le soussigné est intervenu auprès de l’Académie française pour demander une explication à cette regrettable interprétation des termes pédophilie et pédophile en arguant précisément du fait qu’il ne saurait être question d’amour de la part de l’abuseur envers l’abusé mais bien d’un viol dès lors qu’il s’agit d’un enfant ou d’un adolescent. J’ai dans mes archives la réponse de l’Académie française qui, tout en admettant une part de légitimité dans ma démarche, constate que cette déviance de vocabulaire est désormais inscrite comme un acquis définitif du langage dans son interprétation consacrée (terme de rigueur en l’occurrence). Donc, pour le dictionnaire, le prêtre pédophile qui, au demeurant, ne témoigne d’aucune forme d’amour pour ses victimes mais au contraire d’un mépris absolu, est mis au bénéfice de l’amour envers ces enfants et adolescents qu’il viole et souille. Dommage pour le grec ancien, dommage pour la langue française ! Dommage surtout pour les jeunes victimes !

Qu’en dit le

MANUEL DE PSYCHIATRIE ?

 Perversions sexuelles, paraphilies.

Pretre-pedophiles.jpg« La pédophilie est une perversion caractérisée par l’attirance sexuelle pour les enfants. Les pédophiles sont en général des hommes de tous les âges. Ils recherchent de préférence des garçons (pédophilie homosexuelle) soit des fillettes. Les relations sexuelles de femmes d’âge mûr avec des adolescents ne sont pas considérées comme entrant dans le cadre de la pédophilie. Le plus souvent le pédophile connaît la victime de longue date (voisin, membre de la famille) ou bien il peut faire partie du personnel ayant affaire à des enfants (colonies de vacances, foyers, instituts...) Mise en pratique de la théorie du Manuel de Psychiatrie.

Et nous ajoutons : internats, juvénats tenus par des religieux, séminaires catholiques. L’auteur de cet article parle en connaissance de cause. Suite de la citation du Manuel de psychiatrie :

« ...Le pédophile attire les enfants chez lui, ou bien il passe à l’acte dans des endroits solitaires (parcs, terrains vagues, forêt, campagne, toilettes publiques).

Mise en pratique de la théorie du Manuel de Psychiatrie

 Suivez le guide. Nous voici dans un juvénat, internat ou séminaire tenu de poigne ferme par des prêtres, abbés, chanoines ou autres gens de soutane ou d’autres habits religieux. On y étudie, on y est en pension, on y dort. On, c’est, de mon temps, une soixantaine d’adolescents de 12 à 17 ans, âge auquel ceux qui ont résisté à la pression atmosphérique du lieu basculent des études classiques en celles de théologie. (Note : comment peut-on encore, de nos jours, justifier l’existence de chaires de théologie, contre-science par excellence et contresens intellectuel et rationnel dans nos universités ?).

Passons sur l’emploi du temps consacré aux cours, leçons et récréations. Venons-en à l’essentiel de notre démonstration. Outre l’étude des matières scolaires, l’essentiel de la formation du séminariste futur prêtre consistera à le préparer à son voeu de chasteté indispensable pour que se trouve confirmée l’injonction de Jésus prêchant à ses disciples :

« Celui qui vient à moi doit me préférer à son père, à sa mère, ses frères, ses soeurs, sa femme, ses enfants et même sa propre personne. Sinon il ne peut être mon disciple. »

Pas gonflé, le mec, dirait-on aujourd’hui en jargon des banlieues !Cette exigence se suffit à elle-même pour ramener Jésus à son juste rang de gourou. C’est très exactement l’attitude tyrannique de tout gourou de secte : isoler, contrôler, dominer pour devenir l’unique objet de toutes les aspirations psychologiques des sujets, y compris sexuelles ! N’est-ce pas, toi, le dénommé Baghwan, professeur de psychologie de ton état, qui parvins ainsi à fonder à Punah en Inde ta secte d’Analyse Actionnelle (AA) à toi totalement asservie, y compris sexuellement, surtout sexuellement ? Les adeptes y apportaient même leurs économies et héritages afin de se montrer dignes de travailler gratuitement à l’entretien de l’immense ferme propriété du Maître ! N’est-ce pas, toi, Claude Vorilhon, dit Raël, grand maître de ta secte des Raèliens grands fornicateurs devant l’Eternel ? Première condition pour être reconnu disciple du Maître : l’examen de passage incluant, en guise de soumission au Maître, la soumission à Sa tyrannie sexuelle.

Isoler

D’abord on isole le groupe des séminaristes : ils sont les appelés, les élus, les privilégiés, les disciples du Maître. On dit d’eux qu'ils ’ont la vocation. Le monde extérieur devient un danger sinon un ennemi du fait des tentations qu’il représente pour ces adolescents en pleine mutation physique découvrant leurs premiers émois. Le vocabulaire du prédicateur y contribuera : sortir du séminaire deviendra aller dans le monde. Progressivement, l’injonction du gourou Jésus sera suivie à la lettre :

- La famille : Celui qui vient à moi doit me préférer à son père, à sa mère...Surtout à sa mère qui devient une icône consacrée exclusivement à son rôle de génitrice mais sous la chape pudique du manteau virginal de Marie masquant bien toute forme rebondie pouvant susciter quelque pensée impure. Car c’est par-là que le péché s’insinue dans l’âme du séminariste : les pensées impures ! Il convient de faire en sorte que le séminaire, internat ou juvénat soit la nouvelle famille du séminariste. Son père biologique devient le saint Joseph lointain de la sainte famille et sa mère,désormais intouchable, devient l’abstraite chose du Saint-Esprit. Quant à la fratrie, elle est désormais constituée des 20,30 ou 60 appelés confinés en lieu clos.

...et même sa propre personne ! Isoler pour mieux contrôler ! Le message du gourou a été bien assimilé par les maîtres du jeu. Toutes les occasions sont bonnes pour asséner la récurrente, ô combien récurrente mise en garde contre les amitiés particulières. Maître Henri de Montherlant, auteur de La ville dont le prince est un enfant, l’a brillamment démontré : le prêtre pédophile sait comment isoler l’objet de sa convoitise du reste du troupeau afin de mieux se l’approrier !

Contrôler

La haute direction ecclésiastique a mis à la disposition des maîtres des séminaires l’instrument idéal pour le contrôle de son jeune monde : la confession. Tout séminariste se voit dès son entrée attribuer un directeur de conscience qui devient, ipso facto, son confesseur. Or, l’essentiel des directives du personnage consisteront à préparer l’impétrant à son voeu de chasteté. D’où la traque des mauvaises pensées et autres pensées impures. Le vocabulaire est celui de la castration : on est en pleine évolution hormonale et fantasmagorique, il convient de ménager la susceptibilité du sujet. Si le tentateur diabolique s’est insinué dans un songe au point de provoquer chez l’adolescent désormais pubère une éjaculation, on utilisera le mot pudique et maudit de pollution. Tout ce qui gigote en dessous du niveau du nombril sera désigné par les parties honteuses de ce corps qu’il faut à tout prix parvenir à contrôler.

Et l’on s’adonnera à la traque de toute forme d’amitié entre deux sujets comme entre un groupe de sujets formant un clan à part : il ne doit subsister qu’un seul clan, celui de la communauté. Claude Vorilhon et Baghwan ne raisonnent pas autrement. Chaque semaine une ou plusieurs heures seront consacrées à la préparation du futur prêtre à affronter la frustration que ne peut manquer de représenter l’abstinence sexuelle. A cet effet, la femme sera présentée comme l’objet par excellence de la tentation, du péché mortel. Il convient, d’évidence, d’éviter à l’Eglise de futures scandaleuses paternités ecclésiastiques.

L’Eglise se méfie de la femme. C’est aussi pour se prémunir contre les confidences sur l’oreiller qu’elle interdit le mariage de ses prêtres. Fille d’Eve, la femme est forcément sous influence du Diable comme Eve le fut par serpent interposé. Les confidences se font dans le confessionnal et sous le sceau du secret sacramentel, pas entre deux étreintes. Vu ? Tandis qu’il est si facile de clouer le bec à des enfants de choeur ou de colonies de vacances en les menaçant de l’enfer en cas de transgression. Imaginez un prêtre, réceptacle des confessions des habitants de toute une paroisse, se livrant à des confidences sur l’oreiller à une épouse, pis encore à une maîtresse ! Inconcevable au vu de la réputation que la Bible, les Evangiles et le Coran se sont appliqués à faire à la femme consécutivement à son péché originel !

C’est aussi élémentaire, aussi primaire, aussi grossier que cela, la base même réelle du célibat imposé aux prêtres catholiques. Les Evangiles ont bon dos !

Dominer

C’est ainsi que, à force de mises en garde, de contraintes psychologiques que l’adolescent privé de l’entourage de sa famille naturelle et brimé, bridé dans les émois de son âge comme dans ses élans d’amitié envers ses condisciples deviendra, au fil des mois, lui-même demandeur d’affection. Dès lors, il est mûr pour devenir l’objet sexuel idéal pour le défoulement de ses aînés en cours de formation comme du corps professoral. L’Eglise peut respirer : ce sujet-là ainsi préparé à fuir la femme tentatrice, digne fille d’Eve à qui l’humanité est redevable de tous ses malheurs, de toutes les calamités, offrira un risque minime de scandaleuse paternité.

Devenu demandeur d’affection à force de contraintes psychologiques, le jeune séminariste commencera par se confier à son directeur de conscience ou à tout aîné, déjà personne consacrée ou en phase de l’être. Et c’est ainsi que se créeront des liens. Pudiques d’abord, abstraits, puis plus physiques : mains qui s’effleurent, puis attouchements. Mais pas n’importe comment : on enseigne à l’impétrant comment s’aimer en Jésus-Christ. Il fallait y songer, à cette formule-là : s’aimer en Jésus-Christ.

Dès lors c’en est fait de la future sexualité du candidat au voeu de chasteté : il aura appris à haïr la femme tentation et trouvera une légitime compensation en aimant et se laissant aimer en Jésus-Christ entre initiés, le sacrement de la confession tenant lieu de lave-linge sale de la conscience.

« Laissez venir à moi les petits enfants ! »

Pape-encule.jpgAinsi mis en condition, le séminariste est prêt à aborder les études supérieures de théologie. (Note : Comment nos universités peuvent-elles perpétuer le maintien de chaires de théologie dont la finalité n’est autre que d’enseigner et d’affirmer la normalité de la folie mystique ?).

Le sujet a été formé à voir en la femme la pécheresse qui ne se rachète qu’en justifiant par la nécessité de la procréation ses péchés honteux de fornication. En revanche, expérience faite, il sait désormais aimer en Jésus-Christ sans risque de scandaleuse paternité ecclésiastique. Reste à trouver des partenaires, consentants de préférence et facilement isolables, contrôlables et dominables. L’enfant devient d’emblée le sujet idéal puisque dominable il l’est de par l’autorité conférée à l’adulte à son endroit ;contrôlable il le devient par le biais de la confession sacrement obligatoire de purification avant l’accès au Corpus Christi l’amour en Jésus-Christ durant sa formation devenu à son tour maître absolu d’un ou plusieurs objets faits de chair vivante et muette au service de l’expression dévoyée de sa propre et exclusive sexualité. Il s’en justifiera en conscience en se rapportant aux Evangiles selon Marc, Matthieu et Luc rapportant la scène que voici : « Des gens amenaient des enfants à Jésus afin qu’il les touchât de sa main. Mais les disciples les rabrouèrent. Jésus s’indigna et leur dit : « Laissez venir à moi les petits enfants car le royaume des cieux leur appartient. En vérité je vous le dis : si vous ne devenez comme ces petits enfants, vous n’entrerez pas au royaume de Dieu ! »

C’était donc déjà une habitude pour Jésus de toucher les enfants ? Et les parents ne se méfiaient de rien ? Pas futés ! Aujourd’hui on nomme cela des attouchements. Sacré gourou, va ! Non seulement il s’approprie l’exclusivité de sa mainmise (c’est le mot qui convient !) sur les enfants, mais en plus il enjoint à ses disciples d’avoir à devenir à leur tour des petits enfants malléables et disponibles aux caprices du Maître ! Raël et Baghwan ne se comportent pas autrement. Preuve est ainsi faite de l’opportunité, après des siècles d’obscurantisme obtus savamment entretenu par l’Eglise, de lire les évangiles... entre les lignes.

La sexualité équivoque de Jésus

Le malheureux séminariste confronté à l’inéluctable voeu de chasteté qui le guette à l’issue de sa formation doit se sentir perplexe à la lecture des saints évangiles où il découvre successivement :

- un Jésus potentiellement hétérosexuel entretenant une relation ambiguë avec une fille de joie nommée Marie-Madeleine qui le suivra partout jusqu’au-delà de la mort, puisque c’est elle qui s’en ira annoncer au monde qu’elle a trouvé vide le tombeau du Maître ;

- un Jésus peut-être homosexuel entretenant une relation tout aussi ambiguë avec son disciple Jean plusieurs fois désigné dans trois au moins des quatre évangiles sous l’appellation de le disciple que Jésus aimait ; si le mot aimer signifie ce que vous et moi entendons, l’affaire est entendue. Le grand Léonard de Vinci ne s’y est pas mépris, lui, en peignant le superbe tableau de La Cène en plaçant l’apôtre Jean à proximité immédiate du Maître et dans une attitude qui est celle d’une proximité plus amoureuse que de simple convenance. Léonard étant lui-même réputé homosexuel, l’inspiration coula de source : ces deux-là s’aimaient à la façon dont le peintre lui-même concevait la chose.

- un Jésus amateur de chair fraîche, innocente et enfantine, déduction logique de son appel pathétique à l’instant où les apôtres tentaient d’éloigner de lui les enfants que des parents inconscients lui amenaient afin qu’il les touchât de sa main.

Voilà de quoi semer la panique dans l’âme du novice livré intelligence et coeur liés comme pieds et poings par des parents manipulés par plus rusé que soi.

Psychiatres, au secours !

Retour au Manuel de psychiatrie. Qu’y lit-on ?

- Le pédophile connaît la victime de longue date ou bien il fait partie du personnel de maisons d’enfants, de colonies de vacances, foyers, instituts : voilà clairement dénoncés les séminaires catholiques avec leurs directeurs de conscience et confesseurs.

- Le pédophile attire les enfants chez lui ou bien il passe à l’acte dans des endroits solitaires (parcs, terrains vagues, forêts, campagne ou toilettes publiques). C’est très exactement le fait du confesseur qui attire sa victime dans sa chambre. Quant aux autres occasions, elles ne manquent pas lors des excursions des jeunes séminaristes !

- ... A la pédophilie s’associent souvent l’homosexualité, l’exhibitionnisme , le voyeurisme et, plus rarement, le sadisme. Plus rarement ? On demande à voir ! Car enfin, le seul fait d’attirer à soi l’innocence afin d’en abuser au cours de viols répétés n’est-il pas en soi une manifestation éclatante de sadisme ?

- ... La pédophilie peut se constater chez les débiles, les psychopathes, les schizophrènes, les déments. Dès lors, Messieurs les prêtres séculiers, moines, capucins, ensoutanés ou non de l’enseignement catholique en vase clos et violeurs d’enfants et d’adolescents, vous avez le choix de votre diagnostic entre débiles, psychopathes, schizophrènes et déments. Et vous, évêques, archevêques et cardinaux qui, des siècles durant, avez couvert ces auteurs de crimes monstrueux commis au détriment d’enfants et d’adolescents, ouvrez donc un

Manuel de psychiatrie et choisissez l’appellation la plus adaptée à vos protégés : débiles, psychopathes, schizophrènes ou déments ? Non ! Rien de tout ça ou tout ça à la fois, mais simplement sous l’appellation d’anciens séminaristes mis en condition, prêts à être lâché dans le monde à prêcher la morale chrétienne et la terreur de l’enfer promis au pécheur ! Voici l’ancien séminariste livré à lui-même, lâché dans la nature ! Tous les enfants aux abris ! Gare au gorille !

GARE AU GORILLE !

C’est à travers de brèves grilles

Que les pénitents du canton

Contemplaient le puissant gorille

Sans souci du qu’en dira-t-on.

Avec frayeur toutes les mères

Lorgnent le même endroit précis

Qu’une encyclique du Saint-Père

Me défend de nommer ici.

Gare au gorille !

 *

Tout à coup la prison bien close

Où sévit le gros animal

S’ouvre et l’on devine la cause

Qui l’arrache à son confessionnal :

Le monstre en sortant de sa cage

Voyant ses deux enfants de choeur

Fonce en rêvant dépucelage

Sur les deux gamins verts de peur.

Gare au gorille !

 

Pardon, Georges Brassens pour cet emprunt dévoyé, mais la transgression s’est imposée à l`évocation des affaires de pédophilie ecclésiastique catholique qui désormais défrayent la chronique mois après mois, semaine après semaine. Et encore, on n’en découvre qu’autant que médias et gens de justice et de police veulent bien nous en donner connaissance.

Gare au gorille !

L’an passé c’était l’affaire des 350 millions de dollars que l’Eglise catholique a été contrainte de verser aux centaines, voire au millier de victimes enfantines et adolescentes des prêtres en rut du seul diocèse de Boston aux USA. Et combien de centaines de millions de dollars versés en catimini à d’autres victimes dans d’autres diocèses de par le monde, en Amérique latine, en Pologne, en Italie, en Espagne, au Portugal et autres pays à majorité catholique pour étouffer le scandale désormais planétaire ?

Gare au gorille !

Hier, c’étaient cent millions d’euros d’indemnités versés par l’église d’Irlande aux 320 victimes de ses prêtres pédomaniaques qui s’en sont donnés à queue joie pendant 40 ans sans que jamais éclatât le scandale, journaux, radios et télévisions irlandais se trouvant jugulés, aux ordres des prélats. Et soudain on apprend que ces crimes ont duré pendant 40 ans ! Impunément. Effrontément.

Gare au gorille !

Aujourd’hui, on apprend que le Vatican se voit contraint d’ouvrir une enquête sur la double vie du fameux Père Marcial Maciel Degollado, fondateur des Légionnaires du Christ éminent bénéficiaire de l’admiration, de la protection et bénédiction de Jean-Paul II, pape de son état qui l’avait érigé en modèle pour la jeunesse. Pourtant cet homme charismatique, dont le mouvement est implanté dans 22 pays, a déjà fourni à l’Eglise plus de 800 prêtres, compte 2500 séminaristes, s’appuie sur l’apostolat de 60.000 laïcs et brasse un budget annuel de 650 millions de dollars, avait une double vie. Dixit le journal Le Courrier( Genève) du 9 janvier 2010. Or, en 1956 déjà, le saint homme av ait fait l’objet d’une enquête pour toxicomanie, trafic de drogues et abus sexuels sur des novices. Affaire étouffée sur intervention du Vatican. Dossier rouvert par le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, et débouchant enfin sur le témoignage de l’archevêque de Baltimore Edwin O`Brien (Le Monde du 4 janvier 2010) qui fait de lui un entrepreneur génial mais adepte de tromperies systématiques hautement profitables à lui-même comme à l’Eglise.

« Il usait indifféremment de sa séduction auprès des garçons soumis à la discipline des Légionnaires du Christ, comme auprès des riches veuves auxquelles il a soutiré des fortunes. Sa double vie est à l’origine de quatre paternités avec deux femmes différentes. En outre, cerise sur le gâteau bénit, huit séminaristes affirment avoir été violés par le saint homme alors qu’ils avaient entre 10 et 16 ans. » La Croix, Le Monde et Le Courrier qui, à l’unisson, confirme que le saint homme, violeur, voleur et trafiquant de drogue, fondateur et animateur des Légionnaires du Christ a bénéficié d’une indulgence plénière pour ses hauts faits d’arme de la part du futur Saint Jean-Paul II. Mais c’est à lui, grand serviteur de Dieu, que les nonnes de la Place St. Pierre de Rome devraient réserver leurs cris hystériques : « Santo subito ! Santo subito ! Santo subito ! Gare au gorille ! Informations publiées par

Gare au gorille !

Patron de la ménagerie,

Le Saint-Père dit : «  Nom de nom,

Faut que je donne à mes gorilles

Au lieu d’enfants de vraies guenons

Qui les guériront des délices

Nés dans l’anus horribilis

D’enfants offerts en sacrifice.

Maudit annus horribilis !

Gare au gorille !

 Pour copie conforme : Narcisse PRAZ

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 15:05

Burqa, niqab ?

En vérité, sont-elles bien portées et par qui ?

 

Photo-burqas.jpgJe lis avec attention tout ce qui s'écrit actuellement sur la question et il me semble qu'au nom de la laïcité - laquelle d'ailleurs ? - les formulations excessives vont bon train. J'avoue ne pas les partager toutes.

Ces "ensoutanées" m'insupportent autant que beaucoup de mes concitoyens. Lorsque je les croise, j'ai un phénomène de répulsion difficilement contrôlable. Mais... mais... même si ces femmes ne sont pas complètement maîtresses d'elles-mêmes - la foi du charbonnier reste toujours bien prégnante chez les "culs bénis" et certaines pourront toujours s'en justifier - cet accoutrement reste du domaine de leur choix individuel : consentie ou subie cette décision est la leur, même au nom de leurs sacro-saintes convictions personnelles.

Autant la loi sur les signes ostentatoires de 2004 a trouvé sa pleine justification car elle touche à la laïcité institutionnelle, en l'occurrence l'école publique, autant une loi qui interdirait le port du voile, que défendent certains laïques, me semble très discutable. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'interdiction remettrait en cause les fondements même de nos libertés individuelles, aussi mal utilisées soient-elles.

Certes, la pierre d'achoppement se situe au niveau des risques d'atteinte à la sécurité publique. Qui se trouve derrière ce masque ? Est-ce la vraie ou une fausse personne, est-ce une femme ou un homme aux intentions peu louables, est-ce une mère de famille ou, pourquoi pas une kidnappeuse d'enfants ? On peut formuler nombre de scénarios possibles... Mais, dans l'hypothèse où l'on admet ce port de cache-sexe, car il s'agit aussi de cela, en contrepartie cette femme voilée ne devrait-elle pas avoir obligation de montrer son visage à toutes les autorités administratives, commerciales, publiques ou privées, qui en feraient la demande expresse ? Si nécessité il y a d'établir une loi, c'est certainement dans cette direction-là, et uniquement celle-là, que nos législateurs devraient aller. Il faut du courage pour les responsables des services publics pour réagir face à toutes ces "grenouilles de bénitier" qui, par leur revendications communautaires, les harcèlent. Pourtant, il leur suffiraient simplement d'appliquer les textes sur la laïcité "à la française".

A tous ceux qui l'ignoreraient ou en douteraient, je tiens à signaler que je n'ai jamais demandé mon adhésion à la tendance islamo-gauchiste, ni aux défenseurs d'un "laïcisme à minima". J'aime beaucoup plus tous ceux et celles qui se revendiquent de "Ni dieu, ni maître". Au moins, ceux-ci évitent de se faire des nœuds dans leur tête. Peut-être parce qu'ils placent la liberté avant tout !

(publié Site A.D.L.P.F., août 2009, et dans La Raison Militante, n° 53, oct.-nov. 2009)

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